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COMMENT PRÉVENIR UNE DÉPRESSION PAR UN COACHING ?

Rupture, échec, solitude, difficulté, traumatisme, bouleversement majeur, insatisfaction. Il y a des périodes charnières dans la vie où le sol semble vouloir s’ouvrir sous vos pieds.  Ces événements pénibles et inévitables ébranlent les croyances et les valeurs qui vous animent. L’espoir devient désespoir, l’ombre gagne la lumière. Le risque devient réel de sombrer dans une dépression. Coupé de soi-même, des autres, du Monde, ce mal du siècle est hautement relationnel. Quand tout s’effondre, peut-on éviter une dépression grâce à un coaching relationnel ? Oui, en travaillant sur le ressenti au lieu du mental. C’est le postulat d’une thérapie chez Démo à l’Envers. Saisonnière, amoureuse, chronique, nerveuse ou souriante, voici comment le cabinet décortique une dépression et sa manière de la prévenir

 

L’ESPOIR ET LE DÉSESPOIR

S’il peut être source d’une motivation saine, l’espoir est aussi le fuel de la dépression. Il ou elle ne revient pas, le job souhaité reste introuvable, le dernier bilan de vie est loin d’être le rêve. La reconnaissance est absente. Bref, le bonheur vous échappe malgré tous vos efforts. Vous vous accrochez, essayez encore plus fort et rien n’y fait. L’évidence est là. Votre ligne de conduite ne donne pas les résultats escomptés.

 

L’ampleur de la déception est telle qu’elle vous plonge d’abord dans la colère. Ça ne marche pas et vous ne comprenez pas pourquoi. Face à cette impuissance, ce condensé d’énergie de colère se distend petit à petit en une tristesse latente.

 

Vous êtes profondément déçu. Tout ce en quoi vous croyiez s’est effondré. Votre nord s’est déplacé modifiant la carte de vos repères entre ce qui bien ou pas. Bref, l’espoir est devenu désespoir. Il vous entraîne dans une spirale descendante vers la dépression.

 

LE RÔLE DES CROYANCES ET VALEURS 

 

Par valeur, entendons ce qui est important pour vous comme la famille, l’honnêteté ou la vérité. Comme l’évoque l’illustration, la valeur repose sur des croyances accumulées comme des couches de mille-feuille depuis votre enfance.

Système de valeurs et de croyances personnelles qui vous construisent

L’amour, le respect, l’honnêté, la liberté sont des valeurs. Nous leur attribuons plus ou moins d’importance en fonction des expériences vécues.

Au gré des expériences accumulées dans des périodes d’apprentissage, votre cerveau a associé certains types de comportements avec les réactions qu’elles provoquent dans votre environnement. Lorsque ces comportements ont été valorisés et encouragés par l’entourage professionnel, familial ou amical, vous les avez intégrés. Ils sont utiles pour servir vos intérêts et faire partie du groupe. 

 

Certains contextes d’apprentissage admettent une variété de comportements. D’autres sont très restrictifs. Plus la limite posée par la société est radicale entre ce qui est bien ou mal, plus le choix des comportements admissibles se réduit. 

 

L’utilité des valeurs

 

Ces croyances se sont ancrées jusqu’à devenir parfois inconscientes. Elles s’expriment en valeurs qui dirigent nos comportements. Comme tout chez l’Humain, ces valeurs organisées en système ont une fonction. Elles nous guident comme une boussole sur le chemin de la vie pour se relier à soi et aux autres. Comme un socle, c’est sur elles qu’on s’appuie pour prendre des décisions, faire des choix et affirmer des positions au quotidien.

 

Par exemple, l’amitié et la loyauté sont des valeurs hautes pour vous. Elles conditionnent certainement votre façon d’agir au sein de votre groupe d’amis. L’hypothèse serait la suivante : pour être apprécié et aimé, vous avez la croyance de devoir impérativement vous comporter de telle manière (avec loyauté en l’occurrence). 

 

Votre système de valeur sépare le bien du mal. Il définit ce qui est bien de ce qui ne l’est pas. Il vous pousse dans une voie plutôt que dans une autre. Certains iront même jusqu’à risquer leur vie au nom de leurs valeurs.

Le jugement de valeurs

 

Derrière chaque croyance se trouve une dimension de finalité. Celle d’exister. Alors que le verbe être n’existe pas -de la même façon- chez les Chinois, les Européens parlent volontiers “d’être quelqu’un”. Pour définir l’autre, on utilise des critères pour évaluer ce qu’il est, ce qu’il a, ce qu’il fait. On est alors dans le jugement de valeurs révélateur d’une interprétation personnelle et non d’une réalité factuelle.

 

LE POINT DE RUPTURE FACE AU TEST DE LA RÉALITÉ 

Agissant comme une boussole, nos valeurs nous arrêtent ou nous mettent en marche. Le chemin qu’elle recherche est généralement celui qui promet l’accomplissement et le bonheur. Il arrive aussi qu’elles motivent des décisions qui vont finalement nous tirer contre  le bas lorsque arrive le test de la réalité.

 

Immanquablement, les événements imprévisibles de la vie vont éprouver notre système de valeurs. Chaque crise demande de s’adapter à un nouveau contexte, à une nouvelle loi du système ou règles du milieu. 

 

La réaction type dans ces circonstances éprouvantes est de renforcer son fonctionnement habituel. De faire plus de ce que l’on fait d’habitude. L’espoir sous-jacent est de traverser la tempête et de reprendre votre vie comme avant ou comme vous le concevez. 

 

Comme évoqué précédemment, l’espoir est l’essence de la dépression. Au cinéma, les scénaristes l’ont bien compris. Le spectateur est tenu en haleine aussi longtemps qu’il a espoir pour son héros de résoudre la situation.

L'espoir, essence de la dépression

Quand la réalité emporte nos espoirs de voir une situation s’améliorer, difficile de savoir à quoi s’accrocher.

Si ça marche pour Bruce Willis, c’est plus compliqué dans la vie réelle. Les problèmes commencent quand votre fonctionnement, qui est alimenté par votre système de croyances, ne vous sort pas de la panade. Malgré votre obstination, rien ne change autour de vous. La répétition du même comportement n’a qu’un seul effet. Celui d’effilocher votre croyance jusqu’à la faire exploser. Votre système de valeurs rassurant, fruit d’une vie d’expériences, n’est plus à jour. Il est totalement ébranlé.

 

Sans votre boussole interne sur laquelle vous appuyez, la terre tremble, vous n’y comprenez plus rien. Vos fondements et convictions les plus profonds sont brutalement mis à mal. Vous encaissez une grosse déception.

 

LA DÉCEPTION

 

Généralement, cette phase de déception est alimentée par de la tristesse et de la colère. Deux voies en forme de Y se présentent alors à vous. La réaction adoptée à ce moment précis va influencer la suite du chemin de vie. C’est d’ailleurs ici qu’un coaching serait nécessaire pour éviter une dépression.

 

L’acceptation sincère et le deuil

La première consiste à accepter sincèrement la situation et à faire le deuil de ses croyances illusoires qui ont été sources de souffrance. C’est l’option qui se révèle habituellement la plus résiliente. Elle est capable d’ouvrir de nouveaux chemins et de nous faire avancer vers une nouvelle ligne d’horizon.

 

La résignation

La seconde est plus glissante. Ravaler sa déception laisse un goût d’amertume en bouche. La colère reste latente. L’acceptation est pure façade. Vous vous convainquez que tout va bien avec une sorte de lassitude, d’attitude démissionnaire. La graine de la dépression  commence à germer.

 

LA VICTIMISATION 

Ensuite, la brèche se creuse. L’étape suivante est celle où vous endossez un rôle de victime. Vous ne contrôlez plus rien. Il n’y a plus de pilote dans l’avion. Quel intérêt puisque vos efforts vous ont desservis ? 

 

Vous êtes fatigué. Bloqué intérieurement et incapable d’agir, le pouvoir sur votre vie dépend désormais des autres. Lorsqu’ils continuent d’avancer dans une direction qui n’est pas la vôtre grandissent le sentiment d’impuissance, d’inutilité et le désarroi. C’est la glissade vers des formes sombres et sévères de dépression.

 

CE QU’ON FAIT EN COACHING RELATIONNEL POUR ÉVITER UNE DÉPRESSION 

 

Lorsque l’espoir et la logique échouent à résoudre un problème relationnel, le coaching relationnel propose de vous accompagner dans une recherche de solutions hors de votre cadre habituel de pensées pour esquiver une dépression.

La Marelle des Croyances

Cet outil est issu de la programmation neurolinguistique. Il est utilisé pour déconstruire une croyance limitante pour en rebâtir une mieux adaptée à vos attentes.

 

Pour imager, la croyance sera passée dans différents bains. Le coach mène le dialogue en s’appuyant sur des protocoles hypnotiques. Vous restez totalement réveillé et en pleine possession de vos moyens. Cela se passe en 2 séances car le processus est assez long. Il est joliment nommé la Marelle des croyances. Le travail se concentre au niveau émotionnel, au niveau du ressenti et du processif.

 

Un second levier consiste à modifier une croyance. Derrière cette croyance est établi un lien de cause à effet que nous chercherons à détricoter. Imaginons : “Je ne vais pas à ce dîner de famille parce que mon frère y sera et qu’il est insupportable.”

 

Le coaching accompagne ce procédé mental afin de dissocier la première idée de la seconde. Un dîner de famille est une chose. L’attitude insupportable que j’attribue à mon frère – par jugement fondé sur mes valeurs – en est une autre. 

 

Quand le mental, l’émotionnel et la volonté sont atteints, le propos d’un coaching relationnel est d’aborder la dépression en travaillant sur des processus et du ressenti naturel. C’est le cheminement que l’Atelier Démo à l’Envers propose d’accompagner. Une période de crise ou de difficultés représente aussi une opportunité d’effectuer une mise à jour de votre système de valeurs. Quand votre ciel s’assombrit, le coaching relationnel vous accompagne pour traverser ces moments de vie difficiles et vous aide à vous adapter. Au cours des séances en cabinet, vous serez amené à trier les valeurs qui vous servent et celles qui vous empêchent d’aller de l’avant. Par jeu de dialogue et analyse de situations concrètes, vous partirez en quête de solutions nouvelles dans le respect de vos besoins. Vous évaluerez vos possibilités pour rétablir votre équilibre et éviter la souffrance d’une dépression.